[CR] Atoc Maroc Printemps 2019
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Cet oued quel souvenir impressionnant par sa taille.
Une vraie machine à laver
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Ah oui, quelle journée que cette sixième journée!!
Bon, plus de peur que de mal et Darou est même allé jusqu'à se vautrer pour tester ce tracto brèle!! On voit le professionnalisme vosgien!!
Parti avec le groupe soft au matin, on fait la matinée sur la route pour contourner cet oued qu'emprunte les Hard.
Nous passons aussi dans cet oasis en montagne et on a beau être le matin, la chaleur se fait déjà sentir (Environ 27°). On perd facilement 10°C dans le cœur de l'oasis, c'est vraiment super agréable!
On continue donc par la route que je n'avais jamais faite. Quelques parties sans intérêt mais on enchaîne sur une partie de route avant Timoula qui est juste splendide! On passe au dessus et dans des gorges immenses qui font penser au Colorado!
On rejoint le groupe Hard. Devinez où? Au resto! Cette année, on a eu le droit à un groupe Hard/gastronomique!! Un repas tous les midis dans des endroits où il fallait trouver parfois!!
On repart un peu tous au même moment pour se rendre sur la piste saharienne que l'on voit au drone (c'est juste splendide ces images!!! ).
Les motards commencent à mieux comprendre ce que c'est que de la poussière dans la face! Surtout ceux qui se font passer par un 4x4 qui trouvait que ça se la traînait un peu trop!
Impressionnant le mur de fumée que je balançais derrière!
C'est un peu plus loin que je reçois un coup de téléphone de Rémy qui s'en ai pris une bonne!
Un pif qui saigne, une tête de fourche un peu froissée mais rien de grave, ouf!
Il reste une longueur de piste avant de passer de l'autre côté de la nationale pour faire les 80km de piste jusqu'à Tata, partie que l'on avait dû stopper en octobre dernier avec la casse de l'@T de Maxou!
Je me dis que cette longueur est très cassante et que je serais trop lent en 4x4 pour arriver à faire sereinement la dernière partie. Et en 4x4, cette piste n'a pas d'intérêt particulier.
Je shunte donc par la route avec Thierry pour attendre mon groupe hard à la nationale.
J'y retrouve Flo qui avait pris un peu d'avance.
Et là on reçoit un coup de téléphone de JB nous apprenant que Darou était tombé!
Et à sa voix, ça n'annonçait rien de bon! On décide de prendre la piste en sens inverse avec Flo et Thierry!
Moi qui ne voulait pas me faire la piste cassante, je vais la faire quasiment dans la totalité! 30 bornes de pavasses! C'est là que tu te dis qu'il vaut mieux tomber dans un endroit accessible!
On retrouve Darou allongé sous la couverture de survie, que nous mettrons bien allongé dans la voiture, à la fraîcheur de la clim'!
C'est vrai que pour les motards, on avait 0°C il y a 3 ou 4 jours et là, on se retrouve à 40°C, sans vent,.... c'est lourd!
On met en place le tracto brèle, système Made by Darou in Vosges! On n'avait rien préparé avant de partir donc il faut enlever la boule d'attelage et mettre en place le tracto brèle. Par 40°C au soleil, tout devient plus fatiguant!
On va se faire les 10 bornes de piste pour ressortir de là et on va tracer direct sur Tata.
Un peu inquiet du comportement de la moto derrière le 4x4, Flo et Thierry qui restent derrière nous un petit moment nous font signe que ça ne bouge pas!
Ok, donc on met le régul' à 120 pour arriver vite sur Tata.
Ça n'a pas broncher d'une oreille!
On insiste un peu pour que Darou aille voir une gentille infirmière à l’hôpital pour être sur qu'il n'y ait rien de grave suite à la chute.
Hôpital de Tata très bien avec les radios, une attente bien moins longue qu'en France et des nouvelles pas trop mauvaises. Rien de cassé! Du bon, très bon froissage quoi!!
Et je ne sais pas pourquoi, ça doit être la malédiction du coin mais les alentours de Tata ne pardonnent pas, et ce, à chaque voyage!!
1ère année: Maxou casse l'araignée de sa TdF
2ème année: c'est moi qui casse la mienne
3ème année: Maxou casse son amortisseur
4ème année: Darou s'en prend une.
De ce fait, je n'aurais jamais réussi à faire cette piste de 80km avant Tata!
Bon, le principal étant que tout le monde soit entier!
Merci JB pour ce CR, c'est un pur bohneur de lire ça!
Surtout que tu as fait pas mal de photos "en situation"!
Bon, plus de peur que de mal et Darou est même allé jusqu'à se vautrer pour tester ce tracto brèle!! On voit le professionnalisme vosgien!!
Parti avec le groupe soft au matin, on fait la matinée sur la route pour contourner cet oued qu'emprunte les Hard.
Nous passons aussi dans cet oasis en montagne et on a beau être le matin, la chaleur se fait déjà sentir (Environ 27°). On perd facilement 10°C dans le cœur de l'oasis, c'est vraiment super agréable!
On continue donc par la route que je n'avais jamais faite. Quelques parties sans intérêt mais on enchaîne sur une partie de route avant Timoula qui est juste splendide! On passe au dessus et dans des gorges immenses qui font penser au Colorado!
On rejoint le groupe Hard. Devinez où? Au resto! Cette année, on a eu le droit à un groupe Hard/gastronomique!! Un repas tous les midis dans des endroits où il fallait trouver parfois!!
On repart un peu tous au même moment pour se rendre sur la piste saharienne que l'on voit au drone (c'est juste splendide ces images!!! ).
Les motards commencent à mieux comprendre ce que c'est que de la poussière dans la face! Surtout ceux qui se font passer par un 4x4 qui trouvait que ça se la traînait un peu trop!
Impressionnant le mur de fumée que je balançais derrière!
C'est un peu plus loin que je reçois un coup de téléphone de Rémy qui s'en ai pris une bonne!
Un pif qui saigne, une tête de fourche un peu froissée mais rien de grave, ouf!
Il reste une longueur de piste avant de passer de l'autre côté de la nationale pour faire les 80km de piste jusqu'à Tata, partie que l'on avait dû stopper en octobre dernier avec la casse de l'@T de Maxou!
Je me dis que cette longueur est très cassante et que je serais trop lent en 4x4 pour arriver à faire sereinement la dernière partie. Et en 4x4, cette piste n'a pas d'intérêt particulier.
Je shunte donc par la route avec Thierry pour attendre mon groupe hard à la nationale.
J'y retrouve Flo qui avait pris un peu d'avance.
Et là on reçoit un coup de téléphone de JB nous apprenant que Darou était tombé!
Et à sa voix, ça n'annonçait rien de bon! On décide de prendre la piste en sens inverse avec Flo et Thierry!
Moi qui ne voulait pas me faire la piste cassante, je vais la faire quasiment dans la totalité! 30 bornes de pavasses! C'est là que tu te dis qu'il vaut mieux tomber dans un endroit accessible!
On retrouve Darou allongé sous la couverture de survie, que nous mettrons bien allongé dans la voiture, à la fraîcheur de la clim'!
C'est vrai que pour les motards, on avait 0°C il y a 3 ou 4 jours et là, on se retrouve à 40°C, sans vent,.... c'est lourd!
On met en place le tracto brèle, système Made by Darou in Vosges! On n'avait rien préparé avant de partir donc il faut enlever la boule d'attelage et mettre en place le tracto brèle. Par 40°C au soleil, tout devient plus fatiguant!
On va se faire les 10 bornes de piste pour ressortir de là et on va tracer direct sur Tata.
Un peu inquiet du comportement de la moto derrière le 4x4, Flo et Thierry qui restent derrière nous un petit moment nous font signe que ça ne bouge pas!
Ok, donc on met le régul' à 120 pour arriver vite sur Tata.
Ça n'a pas broncher d'une oreille!
On insiste un peu pour que Darou aille voir une gentille infirmière à l’hôpital pour être sur qu'il n'y ait rien de grave suite à la chute.
Hôpital de Tata très bien avec les radios, une attente bien moins longue qu'en France et des nouvelles pas trop mauvaises. Rien de cassé! Du bon, très bon froissage quoi!!
Et je ne sais pas pourquoi, ça doit être la malédiction du coin mais les alentours de Tata ne pardonnent pas, et ce, à chaque voyage!!
1ère année: Maxou casse l'araignée de sa TdF
2ème année: c'est moi qui casse la mienne
3ème année: Maxou casse son amortisseur
4ème année: Darou s'en prend une.
De ce fait, je n'aurais jamais réussi à faire cette piste de 80km avant Tata!
Bon, le principal étant que tout le monde soit entier!
Merci JB pour ce CR, c'est un pur bohneur de lire ça!
Surtout que tu as fait pas mal de photos "en situation"!
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Pas entendu de bruit suspect en tondant pour le suivant qui s'est garé le 13.
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Je reviens un peu sur la journée 5 avec le groupe des soft:
on contourne la première piste par la route et après une trentaine de km, on s'engage sur une piste.
En 6 mois, tout a changé! On est passé d'une piste peu utilisée à une piste autoroute avec des enrochements superbement réalisés et nombreux!!
Ça va vite quand ils veulent!!
On bifurque pour prendre une piste plus intéressante, qui débute par une montée en épingles assez raide et caillouteuses. C'est du Soft ++!
La vue est très belle, on est dans la région du safran qui est acheté à très bas prix aux cultivateurs marocains.
On redescend de la montagne pour arriver sur un autre passage sympa pour les soft: une piste qui passe sur la gauche et la droite d'un oued caillouteux à sec.
Faut traverser à chaque fois des zones de cailloux, parfois assez gros et porteurs, parfois de la gravette où les roues s'enfoncent si la vitesse n'est pas assez rapide.
Je pense que plusieurs ont testé la "pose" de la moto au sol!
J'ai bien vu le "posé" de Marc dans une partie gravette. Avec les Anakee, le coup de gaz n'a pas fait décoller la moto et ça a été la chute!
Rémy, toujours un oeil derrière l'a vu et vient avec moi au secours de Marc.
Il fait de + en + chaud par rapport au début du voyage et ce genre de relevage peut vite cramer le pilote!
Avant ce passage, Zolive nous fait le coup de la panne...
Un posé de moto, une vis mal placée et il y a un beau coup de poinçon sur le côté d'un radiateur.
Marc sera le sauveur en sortant une pâte bi-composant et en 15 minutes, on part sur cet oued!
Une fois cette difficulté passé, on laisse les hard sur leur montée bien sympa où Thierry aura un peu de mal (cf vidéo drone) et on avance par la route pour aller chercher une nouvelle piste.
Après cette partie de piste sans trop de soucis, le groupe soft rentre direct à Tafraoute et je propose à Rémy de faire la partie "Hard" avant d'arriver à Tafraoute.
Rien d'ultra hard mais avec des heures de conduite et des pistes fatigantes, ça peut-être délicat.
Rémy est en forme et je le sens vouloir en découdre! C'est sympa, là, il est tout seul à rouler, sans contraintes... Je ne suis jamais bien loin derrière!
On va se faire une belle piste qui longe un oued à une centaine de m au dessus pour descendre directement au fond de ce même oued.
La piste est un peu plus pourrie que l'année dernière et les pluies ont encore démonté certains bouts de piste! Je retrouve Rémy, bien transpirant après une partie où l'oued avait charrié de gros rochers ronds au milieu de la piste!
Quelques centaines de m bien chaudes!! Enfin en moto, parce qu'en 4x4, bein c'est vitesse courte, on vise le passage où ça ne touchera pas dessous et go!
On termine cette piste avec une piste plus simple mais très sympa, qui zigzague entre les buissons d'acacias, qui sont en fleurs en ce moment et tout jaunes!!
Petit bout de route avant de rejoindre Tafraoute avec une belle vue sur les montagnes alentours!
Et oui, le soir, on est repassé devant mon soudeur de l'année dernière que je voulais allé saluer mais il était occupé!
Seul petit dégât de la journée: Rémy dont la plaque de la béquille s'est dessoudée! Faut pas poser la motos dans le sable quoi...
C'est vrai que l'on a eu un peu de temps pour profiter de Tafraoute, qui est un peu un coup de coeur pour moi!
Ville à taille très humaine mais avec tout ce qu'il faut avec des prix "normaux"! Et un environnement montagneux multicolore, des gorges, des oasis finissent de compléter un tableau idyllique!
On est vraiment dans une frontière entre montagne et désert!
AH et j'oubliais! Ce jour là, sur une route sans personne et avec un goudron de circuit tellement c'était lisse et bien fait, on a profité d'un endroit en bord de route, à l'ombre, pour se faire un petit picnic très sympa sur un point de vue vraiment splendide!!
J'essaierais de mettre des photos quand je pourrais.
on contourne la première piste par la route et après une trentaine de km, on s'engage sur une piste.
En 6 mois, tout a changé! On est passé d'une piste peu utilisée à une piste autoroute avec des enrochements superbement réalisés et nombreux!!
Ça va vite quand ils veulent!!
On bifurque pour prendre une piste plus intéressante, qui débute par une montée en épingles assez raide et caillouteuses. C'est du Soft ++!
La vue est très belle, on est dans la région du safran qui est acheté à très bas prix aux cultivateurs marocains.
On redescend de la montagne pour arriver sur un autre passage sympa pour les soft: une piste qui passe sur la gauche et la droite d'un oued caillouteux à sec.
Faut traverser à chaque fois des zones de cailloux, parfois assez gros et porteurs, parfois de la gravette où les roues s'enfoncent si la vitesse n'est pas assez rapide.
Je pense que plusieurs ont testé la "pose" de la moto au sol!
J'ai bien vu le "posé" de Marc dans une partie gravette. Avec les Anakee, le coup de gaz n'a pas fait décoller la moto et ça a été la chute!
Rémy, toujours un oeil derrière l'a vu et vient avec moi au secours de Marc.
Il fait de + en + chaud par rapport au début du voyage et ce genre de relevage peut vite cramer le pilote!
Avant ce passage, Zolive nous fait le coup de la panne...
Un posé de moto, une vis mal placée et il y a un beau coup de poinçon sur le côté d'un radiateur.
Marc sera le sauveur en sortant une pâte bi-composant et en 15 minutes, on part sur cet oued!
Une fois cette difficulté passé, on laisse les hard sur leur montée bien sympa où Thierry aura un peu de mal (cf vidéo drone) et on avance par la route pour aller chercher une nouvelle piste.
Après cette partie de piste sans trop de soucis, le groupe soft rentre direct à Tafraoute et je propose à Rémy de faire la partie "Hard" avant d'arriver à Tafraoute.
Rien d'ultra hard mais avec des heures de conduite et des pistes fatigantes, ça peut-être délicat.
Rémy est en forme et je le sens vouloir en découdre! C'est sympa, là, il est tout seul à rouler, sans contraintes... Je ne suis jamais bien loin derrière!
On va se faire une belle piste qui longe un oued à une centaine de m au dessus pour descendre directement au fond de ce même oued.
La piste est un peu plus pourrie que l'année dernière et les pluies ont encore démonté certains bouts de piste! Je retrouve Rémy, bien transpirant après une partie où l'oued avait charrié de gros rochers ronds au milieu de la piste!
Quelques centaines de m bien chaudes!! Enfin en moto, parce qu'en 4x4, bein c'est vitesse courte, on vise le passage où ça ne touchera pas dessous et go!
On termine cette piste avec une piste plus simple mais très sympa, qui zigzague entre les buissons d'acacias, qui sont en fleurs en ce moment et tout jaunes!!
Petit bout de route avant de rejoindre Tafraoute avec une belle vue sur les montagnes alentours!
Et oui, le soir, on est repassé devant mon soudeur de l'année dernière que je voulais allé saluer mais il était occupé!
Seul petit dégât de la journée: Rémy dont la plaque de la béquille s'est dessoudée! Faut pas poser la motos dans le sable quoi...
C'est vrai que l'on a eu un peu de temps pour profiter de Tafraoute, qui est un peu un coup de coeur pour moi!
Ville à taille très humaine mais avec tout ce qu'il faut avec des prix "normaux"! Et un environnement montagneux multicolore, des gorges, des oasis finissent de compléter un tableau idyllique!
On est vraiment dans une frontière entre montagne et désert!
AH et j'oubliais! Ce jour là, sur une route sans personne et avec un goudron de circuit tellement c'était lisse et bien fait, on a profité d'un endroit en bord de route, à l'ombre, pour se faire un petit picnic très sympa sur un point de vue vraiment splendide!!
J'essaierais de mettre des photos quand je pourrais.
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Pour Tafraoute, il faut que je recontacte mon pote
Il doit faire des chambres d'hôtes
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Vous l'attendiez, le voici ! Un nouvel épisode de mon CR
J7 : Retour dans les montagnes
C’est parti pour cette nouvelle journée ensoleillé entre désert et montagne pour le groupe Hard (en comité réduit, seulement Florian et moi) tandis que le groupe Soft rejoindra la destination du jour, Foum Sguid par un itinéraire plus direct.
Nous partons de Tata vers 8h20, la remontée vers la montagne se déroule sans encombre, les pistes sont très belles.
Un aperçu des pistes pratiquées
Nous arrivons ensuite vers l’oasis d’Aguinane.
L’arrivée dans l’oasis
Nous pénétrons à l’intérieur, à l’ombre des palmiers, la fraîcheur et l’humidité ambiante sont très agréables. Nous suivons le gps à travers l’étroit passage entre les quelques maisons et les arbres pour ressortir sur une piste qui grimpe la falaise pour arriver sur un très beau point de vue sur l’oasis encaissée.
L’oasis vue d’en haut, la piste que l’on vient d’emprunter sur la droite
A ce moment là, j’aperçois le pneu arrière de Florian qui me semble à plat… Il fallait bien que ça arrive, première crevaison, on revient sur nos pas en quête d’un peu d’ombre.
Regonflage en cours
Avant de sortir les démontes pneu, on remet un coup d’air… ça a l’air de tenir. On repartira comme ça, même si je n’y crois pas trop… A mon avis on sera bon pour démonter un peu plus tard.
Un peu plus haut, nous traversons un village isolé, Eguerda. Les enfants m’entourent quêtant un dirham ou un bonbon. Ça m’a plus d’être un jeu que de la mendicité, tout le monde est souriant, moi aussi… Mais c’est pas ici qu’on trouvera notre tajine du midi !
Nous croisons un peu plus tard un couple de retraités français installés au Maroc. Ils visitent la région à bord de leur Duster.
Nous traversons ensuite un plateau à une altitude comprise entre 1600 et 1900m. La température est passé sous les 25°, c’est agréable.
Des paysages changeant
Nous retrouvons la route et prenons la direction du nord puis de l'est. Nous faisons le plein et mangeons une tagine dans le village de Sidi Hsaine.
La place de Darou reste vide
Un thé à la menthe et on repart pour 45km de route avant de reprendre les pistes. Je manque de m’endormir… Les longues journées de moto s’enchaînent, la fatigue est là, si on ajoute à tout ça la digestion… Je fais signe à Flo que je m’arrêterais bien, il me répond pas de problème, prend du temps si t’en as besoin. Cool !
On s’arrête quelques kilomètres plus loin, à l’ombre de quelques arbres, la température est agréable, il y a un léger courant d’air… l’idéal pour fermer les yeux quelques minutes.
S’en suit une traversée d’un plateau désertique avec en ligne de mire la montagne que nous grimpons. Nous faisons une pause en haut. Le point de vue sur la plaine est magnifique. L’autre côté l’est aussi, avec des pistes à flanc de montagne.
Nous descendrons 1000m de dénivelé par ces pistes sur quelques dizaines de kilomètres.
Nous retrouvons la chaleur au fur à mesure que nous descendons. Il fait rapidement plus de 30°. On était bien au frais dans les montagnes !
Sur la fin, nous tombons sur un terrain de foot… au milieu de rien !
Faut être motivé pour les entraînements !
Nous arrivons sur Foum Sguid ver 17h30 et tombons sur un concessionnaire moto multi marque,
Florian en profite pour faire changer sa chambre à air arrière qui a semblé perdre de la pression toute la journée. Il se met aussi en quête d’une couronne, la sienne est en fin de vie, il manque déjà des bouts sur certaines dents.
Chambre à air “renforcée” neuve et couronne retournée pour Florian
Nous retrouvons le groupe à l’auberge où nous passons une belle soirée en compagnie des tenanciers (qui s’efforcent de vider le stock du Ricard du 4x4).
Données du trajet :
325km
Temps total : 9h18
Temps de déplacement : 6h05
D+ : 5436m
J7 : Retour dans les montagnes
C’est parti pour cette nouvelle journée ensoleillé entre désert et montagne pour le groupe Hard (en comité réduit, seulement Florian et moi) tandis que le groupe Soft rejoindra la destination du jour, Foum Sguid par un itinéraire plus direct.
Nous partons de Tata vers 8h20, la remontée vers la montagne se déroule sans encombre, les pistes sont très belles.
Un aperçu des pistes pratiquées
Nous arrivons ensuite vers l’oasis d’Aguinane.
L’arrivée dans l’oasis
Nous pénétrons à l’intérieur, à l’ombre des palmiers, la fraîcheur et l’humidité ambiante sont très agréables. Nous suivons le gps à travers l’étroit passage entre les quelques maisons et les arbres pour ressortir sur une piste qui grimpe la falaise pour arriver sur un très beau point de vue sur l’oasis encaissée.
L’oasis vue d’en haut, la piste que l’on vient d’emprunter sur la droite
A ce moment là, j’aperçois le pneu arrière de Florian qui me semble à plat… Il fallait bien que ça arrive, première crevaison, on revient sur nos pas en quête d’un peu d’ombre.
Regonflage en cours
Avant de sortir les démontes pneu, on remet un coup d’air… ça a l’air de tenir. On repartira comme ça, même si je n’y crois pas trop… A mon avis on sera bon pour démonter un peu plus tard.
Un peu plus haut, nous traversons un village isolé, Eguerda. Les enfants m’entourent quêtant un dirham ou un bonbon. Ça m’a plus d’être un jeu que de la mendicité, tout le monde est souriant, moi aussi… Mais c’est pas ici qu’on trouvera notre tajine du midi !
Nous croisons un peu plus tard un couple de retraités français installés au Maroc. Ils visitent la région à bord de leur Duster.
Nous traversons ensuite un plateau à une altitude comprise entre 1600 et 1900m. La température est passé sous les 25°, c’est agréable.
Des paysages changeant
Nous retrouvons la route et prenons la direction du nord puis de l'est. Nous faisons le plein et mangeons une tagine dans le village de Sidi Hsaine.
La place de Darou reste vide
Un thé à la menthe et on repart pour 45km de route avant de reprendre les pistes. Je manque de m’endormir… Les longues journées de moto s’enchaînent, la fatigue est là, si on ajoute à tout ça la digestion… Je fais signe à Flo que je m’arrêterais bien, il me répond pas de problème, prend du temps si t’en as besoin. Cool !
On s’arrête quelques kilomètres plus loin, à l’ombre de quelques arbres, la température est agréable, il y a un léger courant d’air… l’idéal pour fermer les yeux quelques minutes.
S’en suit une traversée d’un plateau désertique avec en ligne de mire la montagne que nous grimpons. Nous faisons une pause en haut. Le point de vue sur la plaine est magnifique. L’autre côté l’est aussi, avec des pistes à flanc de montagne.
Nous descendrons 1000m de dénivelé par ces pistes sur quelques dizaines de kilomètres.
Nous retrouvons la chaleur au fur à mesure que nous descendons. Il fait rapidement plus de 30°. On était bien au frais dans les montagnes !
Sur la fin, nous tombons sur un terrain de foot… au milieu de rien !
Faut être motivé pour les entraînements !
Nous arrivons sur Foum Sguid ver 17h30 et tombons sur un concessionnaire moto multi marque,
Florian en profite pour faire changer sa chambre à air arrière qui a semblé perdre de la pression toute la journée. Il se met aussi en quête d’une couronne, la sienne est en fin de vie, il manque déjà des bouts sur certaines dents.
Chambre à air “renforcée” neuve et couronne retournée pour Florian
Nous retrouvons le groupe à l’auberge où nous passons une belle soirée en compagnie des tenanciers (qui s’efforcent de vider le stock du Ricard du 4x4).
Données du trajet :
325km
Temps total : 9h18
Temps de déplacement : 6h05
D+ : 5436m
Modifié en dernier par Jbc le 27 mai 2019, 12:05, modifié 3 fois.
- JLD80
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Toujours aussi bien
Dommage que les premières photos ne s'affichent pas
Merci pour ce superbe compte rendu
Dommage que les premières photos ne s'affichent pas
Merci pour ce superbe compte rendu
- Claude19
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Une belle aventure , qui me met en appétit...
J’espère y aller au printemps 2020 pour la première fois. sur une durée de 4/5 semaines...?
Mais pas de TT hard pour moi , ce sera un circuit cool.
J’espère y aller au printemps 2020 pour la première fois. sur une durée de 4/5 semaines...?
Mais pas de TT hard pour moi , ce sera un circuit cool.
https://laroutedusoleil.jimdofree.com/
Duster et Yamaha 600XTE
Objectif 2024 : le Maroc en 4x2, départ le 6 avril
Je pratique le métier le plus dangereux du monde : RETRAITÉ, personne n'y a survécu.
Duster et Yamaha 600XTE
Objectif 2024 : le Maroc en 4x2, départ le 6 avril
Je pratique le métier le plus dangereux du monde : RETRAITÉ, personne n'y a survécu.
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Pareil, les premières photos ne s'affichent pas!
Merci JB! Je commençais à me demander où tu étais passé!!
- Jbc
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Vous voyez lesquelles de photos ? D'ici je les vois toutes, et elles sont toute hébergées au même endroit (Google photo)
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
C'est les 5 premières qui ne fonctionnent pas (Avec un icone Sens interdit). Surement une histoire de droit.
Il n'est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. Sénèque
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
OK je vais vérifier les liens, normalement toutes les photos ont les mêmes droits car dans le même album partagé.
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
On part dans 5 jours et vos cr rendent l'attente plus supportable !
On a prévu de passer aussi par Aguinane dans l'étape Foumguid Taliouine. (en 2011 l'arrivée par le plateau nous avait laissé des souvenirs inoubliables.)
Merci
On a prévu de passer aussi par Aguinane dans l'étape Foumguid Taliouine. (en 2011 l'arrivée par le plateau nous avait laissé des souvenirs inoubliables.)
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Bon courage pour l'attente!!Champibleu a écrit : ↑28 mai 2019, 18:04 On part dans 5 jours et vos cr rendent l'attente plus supportable !
On a prévu de passer aussi par Aguinane dans l'étape Foumguid Taliouine. (en 2011 l'arrivée par le plateau nous avait laissé des souvenirs inoubliables.)
Merci
Oui, Aguinane, j'ai découvert l'année dernière et c'est vraiment splendide! Ce fond de vallée est impressionnant!
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Un documentaire sur cette oasis.
https://ihlouchn9.blogspot.com/2018/12/ ... oasis.html
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Rahhh .. excellent .. me voilà replongé dans cette découverte du Maroc .. magnifique pays tellement attachant .. le froid et la neige de l'atlas, la pluie, la boue rouge, les champs de blé (et de kif:), les vaches, les singes .. les crevaisons exténuantes sous la chaleur, les chutes redoutables dans la caillasse, le désert où on se sent tout petit .. Merci, c'est le kif
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
T'as tout résumé !Foxbernard a écrit : ↑29 mai 2019, 11:12 Rahhh .. excellent .. me voilà replongé dans cette découverte du Maroc .. magnifique pays tellement attachant .. le froid et la neige de l'atlas, la pluie, la boue rouge, les champs de blé (et de kif:), les vaches, les singes .. les crevaisons exténuantes sous la chaleur, les chutes redoutables dans la caillasse, le désert où on se sent tout petit .. Merci, c'est le kif
D'autres surprises pour le J8 mais pas le temps... Donc pas avant la semaine prochaine !
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Très sympa ce CR
4 à 5 jours on a pris la mesure du voyage, avec un peu plus d'assurance un peu d'euphorie parce que c'est beau parce qu'on est bien , alors on se lâche un peu on roule plus un peu plus vite, mais en même temps la fatigue s'est installée, la concentration baisse ........... et la gamelle arrive.
On s'est tous fait avoir une jour ou l'autre. Heureusement avertissement sans gros frais qui au final fait des souvenirs.
On dirait que vous avez quand même choppé une Marocose tous........... un seul remède, y retourner
4 à 5 jours on a pris la mesure du voyage, avec un peu plus d'assurance un peu d'euphorie parce que c'est beau parce qu'on est bien , alors on se lâche un peu on roule plus un peu plus vite, mais en même temps la fatigue s'est installée, la concentration baisse ........... et la gamelle arrive.
On s'est tous fait avoir une jour ou l'autre. Heureusement avertissement sans gros frais qui au final fait des souvenirs.
On dirait que vous avez quand même choppé une Marocose tous........... un seul remède, y retourner
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Elles sont longues les semaines chez toi.Jbc a écrit : ↑29 mai 2019, 11:28T'as tout résumé !Foxbernard a écrit : ↑29 mai 2019, 11:12 Rahhh .. excellent .. me voilà replongé dans cette découverte du Maroc .. magnifique pays tellement attachant .. le froid et la neige de l'atlas, la pluie, la boue rouge, les champs de blé (et de kif:), les vaches, les singes .. les crevaisons exténuantes sous la chaleur, les chutes redoutables dans la caillasse, le désert où on se sent tout petit .. Merci, c'est le kif
D'autres surprises pour le J8 mais pas le temps... Donc pas avant la semaine prochaine !
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Re: [CR] Atoc Maroc Printemps 2019
Un peu de boulot, un peu de moto et des week ends bien remplis et ma procrastination naturelle m’ont fait prendre du retard... Mais vos messages me poussent à me remettre dedans !! Mais après tout, n’est-ce pas meilleur quand ça se fait attendre ?
Voici donc le CR de notre 8ème journée Marocaine !
J8 : Seul dans le désert
Bon faut se replonger dedans… on était où déjà ? Ah oui on repart de l’auberge l’Oasis à Foum Sguid, direction Zagora, mais en tirant par le sud dans un premier temps, pour partir plein est vers le lac Iriki, Mahmid avant de finir par la route.
Le groupe Soft tire plus court vers le lac Iriki avant de prendre une piste plus au nord vers Tagounite.
La journée est longue avec 286km et une bonne partie de pistes. On est sur les motos peu après 8h, ce qui constitue le premier exploit de la journée pour moi. Il fait déjà 26°.
On attrape rapidement la première piste puis un premier checkpoint après moins de 20km. On a le droit à un contrôle des passeports… Le soldat discute un peu à la radio et nous laisse repartir.
C’est très roulant ! Mais la mésaventure de Darou me fait rester sur mes gardes, pas d’excès !
C’est bien le J8, je vous assure !!
On roule dans une vallée qui doit faire quelques kilomètres de larges, des traces de 4x4 s’entremêlent, il est facile de suivre la mauvaise ! Nous naviguons de traces en traces afin de rester sur l’itinéraire prévue sur nos gps. La notion de hors piste ne fait pas beaucoup de sens ici, la piste n’existe que parce que des 4x4 sont passés, on peut tout à fait rouler ailleurs, ça ne fait pas de réelles différences.
Contre toute attente, le terrain est changeant, parfois quelques acacias, parfois rien, parfois des cailloux, parfois un sol lisse. On ne s’ennuie pas.
Je roule avec Florian que je commence à bien connaitre ayant déjà pas mal roulé avec auparavant, il roule cool mais je sais qu’il maîtrise la navigation, pas besoin de l’attendre, pas besoin de se voir, il reste sur la bonne trace.
La piste bifurque , j’arrive à un deuxième checkpoint militaire, matérialisé par une barrière en travers de la piste.
Florian me rejoint rapidement
Nous entendant arriver un soldat en uniforme sort de la cabane, suivi par deux autres “en civil” et d’une chèvre
Contrôle des papiers, appel à la radio et go !
Contrôle des passeports avant le laissez-passer
Au prochain changement direction, plein est cette fois, c’est la surprise ! Nos premières dunes !
On ne résiste pas à l’envie de mettre nos roues dans ces dunettes ! On m’avait vendu le sable comme un obstacle insurmontable… Ca passe facile !! Bon ok, elles sont pas grosses nos dunes.
On continue notre route vers l’est. Bien que dans le désert, il y a des panneaux indicateurs !
Heureusement qu’on a les gps quand même…
Par endroit, de belles dunes de sable, pas le temps d’aller jouer dedans, mais je prend quand même le temps d’un cliché.
Un peu plus loin, je prend ce panoramique. Rien à l’horizon, l’impression de solitude est inédite pour moi.
Florian repart devant, le temps pour moi de ranger le tél, remettre les gants, boire un peu d’eau. Le temps de relever les yeux, impossible de le retrouver, il est déjà hors de vue. C’est incroyable de réaliser qu’on pourrait se perdre en si peu de temps.
Quelques minutes plus tard, je le rattrape et le dépasse. La piste bifurque un peu plus loin vers le nord. J’aperçois une cahute au sommet d’une butte. Je m’arrête un peu après et attend l’arrivée de Florian. Les minutes passent… et personne ne vient.
Je regarde l’heure, il est alors 10h27. Je sais que j’étais avec lui à 10h00 puisque c’est l’heure de ma dernière photo. Je rebrousse chemin et roule quelques kilomètres mais ne trouve personne. J’ai peur qu’il ait raté la bifurcation. Il pourrait alors repasser devant moi, on pourrait passer la journée à se chercher. Je refais demi-tour.
Me voyant revenir, un soldat vient à ma rencontre en descendant de la butte. J’échange quelques mots avec lui, il me fait comprendre qu’il m’a vu passer une fois dans chaque sens mais est certain de ne pas avoir vu de deuxième moto.
Je monte sur la butte, il me dit qu’on peut accrocher un peu de réseau mobile là haut.
Pas de Flo à l’horizon
Je passe un quart d’heure avec lui à scruter l’horizon aux jumelles. Je décide de repartir en arrière, quitte à aller jusqu’au précédent checkpoint militaire.
Je retrouve Florian une dizaine de kilomètres plus loin. Il a crevé de l’arrière et s’active à réparer. Il a trouvé un peu d’ombre mais vient de pincer sa chambre à air de rab.
Toujours un plaisir de démonter une roue en plein cagnard
Il est un peu plus de 11h. J’aurais mis 40min à le retrouver alors qu’il était sur la trace. Cette trace GPS c’est vraiment notre ligne de vie, en cas de gros pépins, je n’ose imaginer combien de temps il faudrait pour se retrouver.
Je passe une chambre de 18” à Florian, nous montons tout ça et repartons. Au passage, j’irais saluer le militaire pour lui assurer que tout va bien et nous repartons vers le lac Iriki.
Pas question de se baigner dans le lac, il y a pas un millilitre d’eau… Seulement un terrain plat, qui incite à la vitesse… alors que des ornières de 4x4, bien marquées par endroit incitent à la prudence.
A l’horizon, tel un mirage, nous distinguons des paillotes sous lesquelles nous irons nous mettre à l’ombre et nous rafraîchir.
J’ai jamais autant apprécié un coca frais
On prend le temps de déjeuner, le 4x4 est passé depuis un moment avec le reste du groupe, peu de chance de les revoir.
Omelette berbère au menu
On reprend la piste. Aurélien nous a annoncé une piste sableuse par endroit jusqu’à Mhamid tandis que le groupe Soft roule plus au nord, en passant par l’Oasis Sacrée.
Les passages sableux se font en effet de plus en plus long et de plus en plus nombreux. Le sable semble absorber la puissance de la moto, on ressent immédiatement le freinage, il faut ouvrir les gaz pour garder de la vitesse et se mettre bien sur l’arrière. On apprend à lire le terrain pour reprendre un peu de vitesse dans les parties dures.
La 701 convient à merveille à ce terrain de jeu. J’arrive à rouler en 3ème sur le couple, avec suffisamment de réserve de puissance si besoin. Florian derrière et sa petite WRR250 souffrent beaucoup plus. Il n’arrive pas prendre suffisamment de vitesse et ai obligé de rester en première pour garder le moteur dans les tours.
La piste est éprouvant et en arrivant vers l’erg Chegaga, nous décidons de bifurquer vers l’Oasis Sacré distante de quelques kilomètres. Le dernier sms d’Aurélien annonçait qu’il y faisait une longue pause pour déjeuner. Peut-être les retrouverons-nous ?
Nous traversons donc en essayant de suivre les pistes dessinées sur nos cartes, mais ça resemble plutôt à une traversée au cap.
Très sableux par endroit
Beaucoup plus accidenté par endroit, comme cette traversée d’oued
A l’oasis sacrée, nous ne trouverons qu’une carcasse de Defender, un berger et quelques chèvres. Pas de trace du 4x4, et pas de buvette (Oui, je comptais dessus…)
Que décide-t-on Florian ? On redescend chercher notre piste sableuse ou on continue sur la trace Soft vers l’est ? Décision est prise de prendre au plus facile. Il est 15h, il nous reste 130km à parcourir. On repart.
La piste est infernale, pas de difficulté, pas de sable, mais c’est un champ de cailloux qui martyrisent les bras non stop. A ce rythme là, Florian crève de l’avant une dizaine de kilomètres plus loin. Il n’y a rien pour se mettre à l’ombre, on continue lentement pour trouver un acacia. J’en aperçois un à l’écart de la piste, il faut traverser une langue de sable pour y accéder.
On s’en approche et garons les motos dans le sable.
A SUIVRE
Et ouais je le coupe où je veux mon CR !
Voici donc le CR de notre 8ème journée Marocaine !
J8 : Seul dans le désert
Bon faut se replonger dedans… on était où déjà ? Ah oui on repart de l’auberge l’Oasis à Foum Sguid, direction Zagora, mais en tirant par le sud dans un premier temps, pour partir plein est vers le lac Iriki, Mahmid avant de finir par la route.
Le groupe Soft tire plus court vers le lac Iriki avant de prendre une piste plus au nord vers Tagounite.
La journée est longue avec 286km et une bonne partie de pistes. On est sur les motos peu après 8h, ce qui constitue le premier exploit de la journée pour moi. Il fait déjà 26°.
On attrape rapidement la première piste puis un premier checkpoint après moins de 20km. On a le droit à un contrôle des passeports… Le soldat discute un peu à la radio et nous laisse repartir.
C’est très roulant ! Mais la mésaventure de Darou me fait rester sur mes gardes, pas d’excès !
C’est bien le J8, je vous assure !!
On roule dans une vallée qui doit faire quelques kilomètres de larges, des traces de 4x4 s’entremêlent, il est facile de suivre la mauvaise ! Nous naviguons de traces en traces afin de rester sur l’itinéraire prévue sur nos gps. La notion de hors piste ne fait pas beaucoup de sens ici, la piste n’existe que parce que des 4x4 sont passés, on peut tout à fait rouler ailleurs, ça ne fait pas de réelles différences.
Contre toute attente, le terrain est changeant, parfois quelques acacias, parfois rien, parfois des cailloux, parfois un sol lisse. On ne s’ennuie pas.
Je roule avec Florian que je commence à bien connaitre ayant déjà pas mal roulé avec auparavant, il roule cool mais je sais qu’il maîtrise la navigation, pas besoin de l’attendre, pas besoin de se voir, il reste sur la bonne trace.
La piste bifurque , j’arrive à un deuxième checkpoint militaire, matérialisé par une barrière en travers de la piste.
Florian me rejoint rapidement
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Au prochain changement direction, plein est cette fois, c’est la surprise ! Nos premières dunes !
On ne résiste pas à l’envie de mettre nos roues dans ces dunettes ! On m’avait vendu le sable comme un obstacle insurmontable… Ca passe facile !! Bon ok, elles sont pas grosses nos dunes.
On continue notre route vers l’est. Bien que dans le désert, il y a des panneaux indicateurs !
Heureusement qu’on a les gps quand même…
Par endroit, de belles dunes de sable, pas le temps d’aller jouer dedans, mais je prend quand même le temps d’un cliché.
Un peu plus loin, je prend ce panoramique. Rien à l’horizon, l’impression de solitude est inédite pour moi.
Florian repart devant, le temps pour moi de ranger le tél, remettre les gants, boire un peu d’eau. Le temps de relever les yeux, impossible de le retrouver, il est déjà hors de vue. C’est incroyable de réaliser qu’on pourrait se perdre en si peu de temps.
Quelques minutes plus tard, je le rattrape et le dépasse. La piste bifurque un peu plus loin vers le nord. J’aperçois une cahute au sommet d’une butte. Je m’arrête un peu après et attend l’arrivée de Florian. Les minutes passent… et personne ne vient.
Je regarde l’heure, il est alors 10h27. Je sais que j’étais avec lui à 10h00 puisque c’est l’heure de ma dernière photo. Je rebrousse chemin et roule quelques kilomètres mais ne trouve personne. J’ai peur qu’il ait raté la bifurcation. Il pourrait alors repasser devant moi, on pourrait passer la journée à se chercher. Je refais demi-tour.
Me voyant revenir, un soldat vient à ma rencontre en descendant de la butte. J’échange quelques mots avec lui, il me fait comprendre qu’il m’a vu passer une fois dans chaque sens mais est certain de ne pas avoir vu de deuxième moto.
Je monte sur la butte, il me dit qu’on peut accrocher un peu de réseau mobile là haut.
Pas de Flo à l’horizon
Je passe un quart d’heure avec lui à scruter l’horizon aux jumelles. Je décide de repartir en arrière, quitte à aller jusqu’au précédent checkpoint militaire.
Je retrouve Florian une dizaine de kilomètres plus loin. Il a crevé de l’arrière et s’active à réparer. Il a trouvé un peu d’ombre mais vient de pincer sa chambre à air de rab.
Toujours un plaisir de démonter une roue en plein cagnard
Il est un peu plus de 11h. J’aurais mis 40min à le retrouver alors qu’il était sur la trace. Cette trace GPS c’est vraiment notre ligne de vie, en cas de gros pépins, je n’ose imaginer combien de temps il faudrait pour se retrouver.
Je passe une chambre de 18” à Florian, nous montons tout ça et repartons. Au passage, j’irais saluer le militaire pour lui assurer que tout va bien et nous repartons vers le lac Iriki.
Pas question de se baigner dans le lac, il y a pas un millilitre d’eau… Seulement un terrain plat, qui incite à la vitesse… alors que des ornières de 4x4, bien marquées par endroit incitent à la prudence.
A l’horizon, tel un mirage, nous distinguons des paillotes sous lesquelles nous irons nous mettre à l’ombre et nous rafraîchir.
J’ai jamais autant apprécié un coca frais
On prend le temps de déjeuner, le 4x4 est passé depuis un moment avec le reste du groupe, peu de chance de les revoir.
Omelette berbère au menu
On reprend la piste. Aurélien nous a annoncé une piste sableuse par endroit jusqu’à Mhamid tandis que le groupe Soft roule plus au nord, en passant par l’Oasis Sacrée.
Les passages sableux se font en effet de plus en plus long et de plus en plus nombreux. Le sable semble absorber la puissance de la moto, on ressent immédiatement le freinage, il faut ouvrir les gaz pour garder de la vitesse et se mettre bien sur l’arrière. On apprend à lire le terrain pour reprendre un peu de vitesse dans les parties dures.
La 701 convient à merveille à ce terrain de jeu. J’arrive à rouler en 3ème sur le couple, avec suffisamment de réserve de puissance si besoin. Florian derrière et sa petite WRR250 souffrent beaucoup plus. Il n’arrive pas prendre suffisamment de vitesse et ai obligé de rester en première pour garder le moteur dans les tours.
La piste est éprouvant et en arrivant vers l’erg Chegaga, nous décidons de bifurquer vers l’Oasis Sacré distante de quelques kilomètres. Le dernier sms d’Aurélien annonçait qu’il y faisait une longue pause pour déjeuner. Peut-être les retrouverons-nous ?
Nous traversons donc en essayant de suivre les pistes dessinées sur nos cartes, mais ça resemble plutôt à une traversée au cap.
Très sableux par endroit
Beaucoup plus accidenté par endroit, comme cette traversée d’oued
A l’oasis sacrée, nous ne trouverons qu’une carcasse de Defender, un berger et quelques chèvres. Pas de trace du 4x4, et pas de buvette (Oui, je comptais dessus…)
Que décide-t-on Florian ? On redescend chercher notre piste sableuse ou on continue sur la trace Soft vers l’est ? Décision est prise de prendre au plus facile. Il est 15h, il nous reste 130km à parcourir. On repart.
La piste est infernale, pas de difficulté, pas de sable, mais c’est un champ de cailloux qui martyrisent les bras non stop. A ce rythme là, Florian crève de l’avant une dizaine de kilomètres plus loin. Il n’y a rien pour se mettre à l’ombre, on continue lentement pour trouver un acacia. J’en aperçois un à l’écart de la piste, il faut traverser une langue de sable pour y accéder.
On s’en approche et garons les motos dans le sable.
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Modifié en dernier par Jbc le 18 juin 2019, 00:19, modifié 3 fois.
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